Le mont Ventoux 

en nocturne

 

1909 mètres

              Le géant de Provence, premier rempart alpin depuis le golfe du Lion, est un sommet mythique pour tous les coureurs cyclistes. C'est aussi une classique, dans le pays du Vaucluse, de monter au sommet au petit matin l'été, pour regarder se lever le soleil sur les montagnes alpines.

                       Je connais très bien la montée depuis Bédoin, l'ayant gravi plusieurs fois à vélo, c'est l'itinéraire le plus connu, où les coureurs du tour de France se livrent bataille, les derniers en date sont Amstrong et Pantani. 21 kilomètres d'ascension qu'ils avalent en une heure à peu près, mon record est 1H40, je suis encore loin. Sinon trois routes atteignent le sommet, par Malaucène, par Sault et par Bédoin, la plus dure.(voir Ventoux par les 3 voies)

                       L'ascension pédestre est possible par le GR4. En sortie de Malaucène on prend la D153 direction Beaumont-du-Ventoux puis Sainte Marguerite, pendant 6 kilomètres. On gare la voiture, il est une heure du matin, nous sommes prêt à partir. Il est recommandé de choisir une nuit de pleine lune, cela évitera de prendre de mauvais itinéraire car même avec la frontale on a vite fait de se perdre.

                       La progression est variée, parfois en forêt parfois à flan de colline, ou sur la fin plutôt en pierrier, les animaux nous accompagne de leurs bruits nocturnes. 

                      On atteint le sommet peu avant le jour, c'est au mois d'août mais il fait un froid glacial, on a du mal a se réchauffer, un peu à cause de la fatigue et du manque de sommeil. Le lever du soleil sur le parc des Ecrins est  superbe heureusement.  

                      La décente est difficile, le manque de sommeil commence à se faire sentir, les nuits blanches c'est pas mon truc, la chaleur est accablante, c'est le charme du Ventoux : quelques degrés le matin, une trentaine l'après-midi. Le géant de Provence me surprendra encore plus d'une fois.

Les lavandes du pays de Sault